ProtonMail : la messagerie chiffrée basé en Suisse. Un électron libre des système de messagerie qui mérite un coup de projecteur.
ProtonMail, au départ n’attirait que les internautes les plus avertis, se popularise à grand pas. C'est maintenant plus de 10K de nouveaux utilisateurs par jour et plus de 3 millions de membres répartis dans le monde.
Le système de messagerie est à l’opposé des leaders mondiaux (Gmail, Yahoo, Outlook) ou de nos champions nationaux (Orange, Free, Bouygues, SFR).
ProtonMail fait office de coffre-fort imprenable. Un coffre-fort où les e-mails sont stockés en sécurité. Parmi ses cinq data centers répartis en Europe, l’un d’eux, historiquement le tout premier, est enfoui dans un abri anti-atomique, à 1 000 mètres de profondeur.
Le service ProtonMail a été lancé par trois scientifiques du CERN, à Genève, qui estimaient que leurs échanges de mails n’étaient pas assez sécurisés. D'où la l'usage du nom avec "Proton".
L'usage du chiffrement.
ProtonMail utilise le chiffrement dit "de bout en bout". Techniquement ce n'est pas simple, mais le principe l'est : personne d’autre que les interlocuteurs direct n’a accès aux messages, même pas ProtonMail.
Cela a donc deux conséquences :
- D’une part, le système protège les utilisateurs des interceptions à la volée.
- D’autre part, personne ne peut faire une utilisation commerciale des données.
Le principe du chiffrement de bout en bout n’est pas nouveau. En dehors de l'eMail, il est utilisé par des applis de messagerie sécurisée, comme Signal, Telegram, iMessage d’Apple, ou même WhatsApp depuis 2016.
Du côté de l'eMail, Proton n’est pas le seul à proposer ses services. Lavabit ou Tutanota proposent plus ou moins la même chose.
L'offre :
Cependant, l'ergonomie de ProtonMail est excellente et il est disponible en appli sur Android et iOS. ProtonMail fonctionne de base gratuitement et économiquement sur un modèle freemium.
L’offre gratuite propose 500 mégas de stockage de data et permet d’envoyer/recevoir 150 messages par jour.
L'offre payante se divise en trois. Elles permettent d’acquérir certaines options et fonctionnalités : espace de stockage, nombre de comptes et d’utilisateurs, etc.
Proton ne s'arrête pas à le messagerie seulement. En juin dernier débarquait ProtonVPN, un service permettant de surfer anonymement avec une sécurité renforcée.
ProtonMail est en open source (tout le monde peut reprendre le code et l’améliorer), accepte les Bitcoins et n’hésite pas à tacler Google, Yahoo ou les projets de lois de renseignement sur son blog.